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S’il existe bien un lien entre la "race" et les qualités sensorielles de la viande bovine, de nombreux autres facteurs entrent en compte dans la perception d’une "viande de qualité" : les facteurs propres à l’animal en lui-même (âge, sexe, statut hormonal), son mode d’élevage et en particulier son alimentation, la transformation du "muscle" en "viande", la maturation et la cuisson. Le but de ce mémoire bibliographique réalisé au cours de ma 3ème année à l’Ecole d’Ingénieurs de PURPAN est de faire une synthèse des écrits scientifiques qui ont vocation à démontrer la relation entre l’animal et le goût de sa viande.
Selon le dictionnaire Larousse (2014), la viande est définie comme "un aliment tiré des muscles des animaux, principalement des mammifères et des oiseaux. Après abattage de l’animal, le muscle doit subir une maturation pour pouvoir être considéré comme de la viande."
Les Français consomment en moyenne 88 kg de viande par an et par habitant, et le bœuf reste la viande privilégiée des consommateurs. Cependant, la consommation de viande de boucherie diminue depuis plusieurs années (-15% entre 2003 et 2010) (Hebel, 2012). Ce phénomène s’explique par diverses raisons, résumées par Culioli en 1999 parmi lesquelles l’impact de la viande sur la santé des consommateurs et sur l’environnement, son prix élevé et la variabilité de sa qualité sensorielle. Le contexte plus récent avec des critiques régulières de l’élevage ainsi que des abattoirs dans la presse grand public est encore moins favorable à la consommation de viande.
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Une combinaison de plusieurs pratiques d’élevage caractérise les conduites au sein de l’AOP Maine-Anjou. Chaque pratique est susceptible d’influencer d’une manière objective au niveau individuel les caractéristiques de la carcasse et du faux-filet. Aujourd’hui, il est difficile de considérer la diversité des pratiques d’élevage appliquées tout au long de la vie de l’animal. Ainsi, il y a un intérêt croissant d’identifier des approches statistiques performantes afin de réduire l’information et de catégoriser les individus qui se ressemblent en termes de leur potentiel carcasse et viande.
Les propriétés sensorielles de la viande, que ce soit la couleur, la tendreté, la jutosité ou la flaveur, orientent les préférences des consommateurs et impactent leur achat (Font-i-Furnols et Guerrero, 2014 ; Gagaoua et al., 2016). De plus, les consommateurs deviennent plus exigeants et s’intéressent de plus en plus aux produits labellisés issus des signes de qualité (Van Ittersum et al., 1999; Van der Lans et al., 2001 ; Coulon et Priolo, 2002 ; Gragnani, 2013). Les conditions d’élevage des animaux intéressent aussi les consommateurs pour les garanties qu’ils y trouvent en termes de qualités sensorielles (Guillon et Juliot, 2001 ; Giraud et Amblard, 2003). L’origine de la viande, et en particulier la notion de terroir, est devenue le support d’une segmentation importante dans l’offre proposée. Parmi les signes de qualité reconnus en Europe, l'Appellation d'Origine Protégée (AOP) se définit selon l’Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) comme un signe de qualité européen désignant un produit qui tire son authenticité et sa typicité de son origine géographique. En France, quatre signes de qualité de viandes bovines AOP sont reconnus, à savoir le Bœuf de Charolles, le Fin Gras du Mézenc, le Taureau de Camargue et la Maine-Anjou labélisée en 2004 (JORF, 2011).
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Cet article est une présentation du numéro spécial de la revue Inra Productions Animales (Ed. QUAE) "L’élevage en Europe : une diversité de services et d’impacts" paru en Décembre 2017. http://www.quae.com ; http://www.inra.fr/productions-animales.
L’élevage et la consommation de produits animaux ont été particulièrement présents dans l’actualité médiatique et scientifique de la dernière décennie. En particulier, le rapport Livestock’s long shadow de la FAO (Steinfeld et al., 2006) fait toujours référence dans les débats sur les impacts environnementaux de l’élevage et la part des produits animaux dans notre alimentation, au regard des enjeux climatiques et de sécurité alimentaire mondiale. L’expertise scientifique collective sur les rôles, impacts et services issus des élevages en Europe synthétise les nouveaux résultats de recherche qui affinent ce panorama mondial. Elle se centre sur les principaux animaux d’élevage "terrestres", bovins laitiers ou allaitants, petits ruminants, porcs et volailles, et leurs filières à l’échelle européenne. Le numéro spécial de la revue Inra Productions Animales paru en Décembre 2017 s’appuie principalement sur trois chapitres du rapport complet de l’expertise, présentée publiquement fin 2016 (http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Roles-impacts-et-services-issus-des-elevages-europeens). Il explore le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment il peut mieux répondre aux attentes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires.
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Certains participants du workshop de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) de 6 pays ont approuvé la création de la “International Meat Research 3G Foundation” établie en juin 2017. Ils proposent de discuter de la possibilité d’inclure les principes et les protocoles du « Meat Standards Australia » (qui est un modèle de prédiction de la qualité sensorielle de la viande bovine) dans les normes de la CEE-ONU.
A workshop was organized by the United Nations Economic Commission for Europe (UNECE) together with Teagasc and supported by Meat Livestock Australia.
The role of UNECE is to develop standards for international meat trade. UNECE (an inter-governmental organization) was created in 1949 and so was the predecessor of today’s Working Party on Agricultural Quality Standards which aimed at harmonizing national standards into international standards and providing a mechanism for their practical use and implementation.
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Après les deux jours de ce workshop, il est apparu que les travaux sur la qualité de la viande ovine et bovine et la coordination des acteurs scientifiques et professionnels sur ce thème avaient considérablement progressé.
This workshop was hosted by Teagasc (from a Gaelic word meaning “instruction” or “learning”), the Irish Agriculture and Food Development Authority, an autonomous state agency established in 1988 as an amalgamation of two separate bodies embracing Research, Education and Advisory/Extension.
Teagasc’s goals (presented by Dr Declan Troy) are to improve the competitiveness of agriculture, food and the wider bio-economy, to support sustainable farming and the environment, to encourage diversification of the rural economy and enhance the quality of life in rural areas and to deliver value for public money.
22 Mai 2018; 12:00AM Journées Biorisk 2018 - Maisons-Alfort |
12 Aoû 2018; 12:00AM 64ème Congrès international des sciences et technologies de la viande (ICoMST 2018) – Melbourne, Australie |
05 Avr 2018; 09:00AM - 05:00PM Journée de réflexion collective autour des controverses sur l’élevage – Paris |
24 Sep 2018; 12:00AM International Symposium Salmonella and Salmonellosis – Saint-Malo |
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