Revue Française de la recherche
en viandes et produits carnés

ISSN  2555-8560

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Modes alimentaires et maladies chroniques multiples chez les personnes âgées.

Un régime riche en légumineuses, en viande, en légumes et en fruits (modèle alimentaire élevé en légumes, viande, légumes et fruits ou HLMVF) peut servir de modèle alimentaire sain pour réduire l'incidence de plusieurs maladies chroniques et devrait être promu parmi la population adulte plus âgée. Ce texte est une reproduction d’un article paru en 2024 dans la revue Nutrition & Metabolism. https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12986-024-00814-y


I. INTRODUCTION

Patients with multiple chronic diseases suffer from reduced life expectancy because of the long course and complex etiology of chronic diseases. Multiple chronic diseases pose a greater risk of disability and death than a single chronic disease among older adults, affecting their physical and mental health and imposing a financial bur- den on them (Calderón-Larrañaga et al., 2019). Therefore, the prevention and control of multiple chronic diseases is one of the important goals of primary health services.

 
Partie 3. Mieux comprendre les consommateurs et restaurer la confiance dans la science.

Organisé par le Brésil cette année, l’ICoMST entendait aborder les défis et les opportunités de l'industrie de la viande, notamment sous l’angle de l’innovation et de la satisfaction émotionnelle et sensorielle des consommateurs, tout en gardant une recherche dynamique et communicante.


INTRODUCTION

Environ 370 scientifiques du monde entier se sont retrouvés au Brésil du 18 au 23 août dernier à l’occasion de la 70ème édition du Congrès International des Sciences et Technologie de la Viande (ICoMST). Cette manifestation annuelle s’est déroulée à Foz do Iguaçu, dans le sud-Est du pays, en limite des frontières paraguayenne, argentine et brésilienne ; les chercheurs des Amériques centrale et latine y étaient donc bien représentés (de l’ordre de 40% des participants).

 
Partie 2. Quelles approches des multiples facettes de la qualité des viandes ?

Organisé par le Brésil cette année, l’ICoMST entendait aborder les défis et les opportunités de la filière de la viande, notamment sous l’angle du bien-être animal, de la sécurité sanitaire et nutritionnelle, et des outils de mesure de la qualité.


INTRODUCTION

La 70ème édition du Congrès International des Sciences et Technologie de la Viande (ICoMST) s’est tenue du 18 au 23 aout 2024 à Foz do Iguaçu, au sud-Est du Brésil, en limite des frontières paraguayenne, argentine et brésilienne.

 
Partie 1. L’ICoMST au Brésil, un évènement placé sous le signe d’une production de viande responsable.

Organisé par le Brésil cette année, l’ICoMST entendait aborder les défis et les opportunités de la filière viande, combinés à la durabilité, à la responsabilité sociale et aux considérations environnementales.


INTRODUCTION

Du 18 au 23 aout 2024, le Brésil organisait la 70ème édition du Congrès International des Sciences et Technologie de la Viande (ICoMST) à Foz do Iguaçu, dans le sud-Est du pays, en limite des frontières paraguayenne, argentine et brésilienne, site connu pour ses chutes d’eau remarquables.

 
Synthèse de la conférence mondiale de la FAO sur la transformation de l’élevage dans une optique de durabilité : les aliments d’origine animale et l’amélioration de la nutrition.

Cet article est une traduction réalisée par la rédaction de VPC des actes de la troisième session de la Conférence mondiale de la FAO sur la transformation durable de l’élevage "FAO Global Conference on Sustainable Livestock Transformation" qui s’est tenue en septembre 2023 (Ruane et Lucio Restrepo, 2024). La session 3, particulièrement focalisée sur la viande, avait pour thème "une meilleure nutrition".


INTRODUCTION DE LA CONFERENCE

Le premier objectif de la conférence de la FAO était d’établir un débat objectif et dépassionné autour de l’élevage permettant d’éclairer les membres de la FAO, les producteurs, les scientifiques, les agences de développement, les décideurs politiques, la société civile et le secteur privé.

 
Les perceptions des consommateurs pour les produits carnés dans un contexte de hausse de la demande.

Cet ouvrage publié aux éditions l’Harmattan : « Les perceptions de consommateurs pour les produits carnés en Algérie » comprend quatre parties concernant les descriptions des filières viande ovine, bovine, caprine et cameline en Algérie.


INTRODUCTION

Le développement de l’élevage des différentes espèces ovines et bovines en premier, puis caprines et camelines en second, a toujours constitué une priorité pour l’Algérie. Ainsi, les modèles de consommation de viande rencontrés sont variés, car on consomme davantage de viande bovine et ovine dans le Nord du pays, davantage de viande cameline dans le Sud, alors qu’on consomme modérément la viande caprine dans les régions montagneuses du Nord, steppiques et subsahariennes.

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Edito

La science pour sortir de la crise

L’épidémie de dermatose nodulaire bovine (DNC) est venue aggraver ces dernières semaines la crise profonde traversée par la filière bovine française, marquée par une baisse régulière des cheptels et des abattages depuis dix ans. Quelques jours avant le lancement par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard d’une série de conférences sur la souveraineté alimentaire de la France visant à dégager une "stratégie agricole" sur 10 ans, l’ensemble des familles de l’interprofession bovine et ovine ont présenté dix mesures "prioritaires et urgentes" pour freiner la baisse du cheptel de ruminants français et préserver la souveraineté et l’indépendance alimentaire de la France. Parmi les orientations préconisées, figurent des mesures économiques comme le refus d’accords de libre-échanges "inéquitables", le renforcement des soutiens aux filières ruminants, "notamment les aides de la PAC" ou encore le renforcement de la présence de la viande française en restauration collective ; d’autres sont plus techniques et réglementaires comme la dématérialisation des documents d’identification, la définition d’un affichage environnemental des produits alimentaires "juste et cohérent" ou la reconnaissance de la place de la viande "dans l’équilibre alimentaire".
Dans ce débat crucial engagé par les professionnels avec les pouvoirs publics et l’opinion sur la place de l’élevage et de la viande bovine français au sein de la société, la science et la recherche ont bien évidemment leur mot à dire. C’est ce que montrent les quatre articles proposés dans ce numéro spécial de Viandes&Produits Carnés, tous issus d’interventions prononcées lors des matinales de la Recherche d’Interbev en mars dernier.
Une étude menée par Ceresco pour l’interprofession, basée sur les projections de l’Institut de l’Élevage et dont nous publions une synthèse, permet ainsi de mesurer l’enjeu économique et social sous-jacent à la crise actuelle. La contraction de l’offre annoncée à l’horizon 2030 menacerait ainsi 37 000 emplois directs et indirects, principalement dans les zones rurales (Massif Central, Ouest) et entrainerait -entre autres désagréments- une perte de biodiversité considérable.
Deux autres articles proposés ici éclairent également d’un jour nouveau la question controversée de l’impact de l’élevage et de la production de viande sur l’environnement, mais aussi sur ses contributions. Le premier souligne que la méthode d’analyse du cycle de vie (ACV), la plus fréquemment utilisée dans ce domaine, "peut masquer les effets bénéfiques des systèmes de production, et notamment ceux des systèmes ruminants les plus herbagers", à la différence de la méthode d’’évaluation des services écosystémique (SE). Le second article évoque, pour sa part, les perspectives offertes par les travaux du programme Méthane 2030 en matière de réduction des émissions de GES en élevage et donc de leur empreinte carbone.
Enfin, un dernier article, s’appuyant sur des mesures de digestibilité in vivo, apporte une contribution importante à la question, elle-aussi très débattue, de la place de la viande au sein des régimes alimentaires. Les données qui ont été acquises sur la biodisponibilité des nutriments de repas avec ou sans viande a ainsi permis de mettre en évidence l’intérêt des produits carnés dans la couverture des besoins nutritionnels en fonction de la typologie des repas.
Il est donc important dans ces périodes de crise de s’appuyer sur la science pour analyser objectivement et complètement les différents arguments avancés par les uns et les autres. La science doit non seulement être rigoureuse mais aussi transparente et collaborative. A cet égard, l’Association Française de Zootechnie vous invite le 6 janvier à un webinaire intitulé "Collaborations internationales de la France en sciences animales". Inscription sur ce lien
L’équipe de Viandes&Produits Carnés vous souhaite donc une bonne lecture et, par avance, de bonnes fêtes de fin d’année.

Jean-François HOCQUETTE et Bruno CARLHIAN