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Le phénotypage à haut débit repose sur des technologies rapides, faciles d’utilisation, standardisées et si possible non destructives. Il est de nature à mieux prédire la qualité des produits carnés, à identifier de nouvelles voies de valorisation de ces produits, et à promouvoir la diversité des systèmes d’élevage.
Le développement de nouveaux outils performants à haut débit pour permettre la détermination des caractéristiques, des performances, et plus généralement des phénotypes des animaux, est un des verrous importants à la progression des connaissances. Cette évolution a conduit au concept du phénotypage à haut débit qui peut être défini comme suit : « méthode de détermination de phénotypes mesurables de façon répétable, automatisable et rapide de sorte que le processus de mesure génère un grand nombre de données » (Hocquette et al., 2011). Le phénotype porte sur un ou plusieurs caractères observables d’un individu. Il dépend du génotype de l’individu, c’est-à-dire de l’expression de ses gènes, mais également des effets du milieu. Le phénotypage fin (phénotypage approfondi pour une famille spécifique de caractères) et le phénotypage à haut débit ont ainsi été identifiés comme l’un des principaux défis par l’Inra (Herpin, 2009) et par les instituts techniques et les organisations professionnelles des filières animales (Hocquette et al., 2011).
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La dernière édition du salon triennal IFFA, la plus grande manifestation européenne consacrée aux technologies des viandes, s’est déroulée à Francfort du 4 au 9 mai dernier. Cet article se propose d’aborder une tendance notable de ce salon : la multiplication des solutions de « clean labelling » proposées par les fournisseurs d’additifs et d’ingrédients.
La dernière édition du salon triennal IFFA, la plus grande manifestation européenne consacrée aux technologies des viandes, s’est déroulée à Francfort du 4 au 9 mai dernier. Dans un communiqué daté du 22 mai 2013, les organisateurs du salon ont diffusé des chiffres de fréquentation en hausse, tant en ce qui concerne les exposants que les visiteurs. Le salon a recensé 960 stands (contre 942 en 2010, lors de la précédente édition), occupés par des sociétés originaires de 47 pays. Parmi elles, 28 entreprises françaises étaient représentées. On en retrouvait dans pratiquement tous les secteurs d’activité : équipement d’abattage et première transformation (Couedic Madoré, AM2C, Durand International, La Parmentière, Lima SAS, Norman SAS, Termet), petit matériel (Bobet Matériel, Fischer Bargoin, Dassaud, Manulatex), de transformation-cuisson (Dadaux, Armor Inox, Egretier, LB Systems, Lutetia, Steriflow, Steritech), d’emballage et de films (Bolloré, Hema, Indutex), de portes (Nergeco, ), d’inspection et d’hygiène (Luceo, Sairem), de boyauderie (Soussana) et d’ingrédients (CaProteins, Solina, Sonjal).
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L’article suivant constitue la seconde partie d’une série de deux articles constituant un état des lieux de la production d’ovins-viande en France. Cet article, comme le précédent, sont tirés du chapitre consacré aux «Ovins-viande » dans l’ouvrage collectif « Productions Animales de A à Z » à paraître aux Editions Lavoisier. Afin de présenter une synthèse centrée sur la production de viande, nous avons retiré les passages relatifs à la reproduction et aux principales pathologies et traitements figurant dans le texte original.
En 2010, la France est au 6ème rang européen pour le cheptel reproducteur ovin. La production ovine française a connu une érosion importante depuis 30 ans en lien avec des difficultés économiques, mais des signes forts ont été donnés début 2009 par le Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, avec la redistribution des aides au profit des productions valorisant les surfaces herbagères, et notamment de l’élevage ovin. Une des spécificités de la production ovine française est la diversité des systèmes de production, avec une grande diversité de races attachées aux terroirs et aux systèmes correspondants. A cette diversité de systèmes de production correspond différentes modalités d’élevage et d’engraissement des agneaux, avec schématiquement deux grands types, l’engraissement en bergerie avec des aliments concentrés et des fourrages secs et l’engraissement à l’herbe. Le premier article [10] a fait le point sur les différences de qualités sensorielles et nutritionnelles de la viande et de la carcasse associées à ces modalités d’élevage. Ce deuxième article est consacré à l’organisation des échanges d’animaux vivants et de viande, à l’abattage et au commerce des viandes, ainsi qu’à la consommation et à la segmentation du marché.
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