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Cet article, initialement paru en 2015 dans la revue "Ethnozootechnie n° 99" pages 53-64, décrit les mécanismes physiologiques et génétiques du dépôt de gras chez les animaux d’élevage et ses facteurs de variation (le type génétique, la race et le sexe). Tandis que la sélection génétique sur la conformation bouchère et la vitesse de croissance a conduit à la réduction de l’adiposité, les filières animales retrouvent de l’intérêt à l’engraissement des animaux.
Parler du gras des animaux, c’est parler d’un tissu, le tissu adipeux, composé pour l’essentiel de lipides.
Le tissu adipeux, ou tissu gras, est le principal organe de stockage d’énergie chez la plupart des animaux, assurant l’équilibre instantané entre les besoins physiologiques et les apports alimentaires ; il permet à l’animal d’accumuler du gras pendant les périodes d’excédent alimentaire et d’utiliser les lipides pendant les périodes de déficit. Il se développe dans de multiples sites anatomiques, au niveau des couches les plus externes comme au niveau des organes plus profonds. On trouve aussi des dépôts lipidiques au sein même du tissu musculaire : gras intermusculaire ou "marbré" entre les faisceaux de fibres, gras intramusculaire ou "persillé" entre les fibres elles-mêmes.
Le tissu adipeux est constitué de cellules particulières – les adipocytes - enfermées dans un treillis de fibres conjonctives et présentant une vacuole lipidique centrale plus ou moins développée, capables de stocker des lipides et de les restituer.
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Le développement d’une approche méthodologique innovante a permis d’analyser les interrelations entre performances animales, valeur nutritionnelle et qualité sensorielle des viandes. Cette méthode semble constituer un outil efficace pour intégrer ces trois piliers dans le pilotage de l’élevage des animaux.
Les producteurs de viande bovine cherchent à produire des animaux plus efficients dans la conversion des aliments, afin de valoriser au mieux les matières premières disponibles et diminuer le coût alimentaire, alors que les transformateurs des carcasses bovines et les consommateurs ont des attentes spécifiques pour les qualités sensorielles et nutritionnelles (Grunert, 2006; Grunert et al., 2004). Pour un type d’animal donné, les deux facteurs principaux influençant les propriétés nutritionnelles sont la race et surtout le régime alimentaire qui modulent la composition en acides gras de la viande (Dannenberger et al., 2009; Smith et al., 2009). Par ailleurs, le plaisir de consommer de la viande, et donc les qualités sensorielles du produit, restent essentiels dans le déterminisme et le renouvellement de l’acte d’achat (Gruffat et al., 2015). Pour encourager les populations européennes à consommer des produits animaux (viande et lait) tout en suivant les recommandations nutritionnelles de l’AFFSA (Afssa, 2001, Anses, 2011), l’enrichissement naturel de ces produits en acides gras bénéfiques pour la santé, via l’alimentation des animaux, est une solution intéressante
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Cet article est une compilation des résumés des conférences présentées au second congrès intitulé "Qualité durable de la viande bovine en Europe" organisé par l’AFBI qui s’est tenu les 1er et 2 Février 2017 à Milan. Les présentations sont sur le site https://www.afbini.gov.uk/milan-programme-and-workshop-presentations-2017.
The European Union (EU) is the world’s third largest producer of beef (13.0%) after the USA (19.2%) and Brazil (16.3%), producing 7.7 million tons of carcasses per year. Beef production contributes to the economy, social life, culture and gastronomy of European countries.
The European beef industry is currently facing unprecedented challenges, with questions relating to environmental impact, authenticity of beef, nutritional benefits and consistency of eating quality. These have the potential to affect the whole industry but especially its farmers. It is therefore essential to bring the beef industry together to spread best practice and better exploit research in order to address these challenges, maintain, and develop an economically viable and sustainable European beef industry. An international meeting was organized in Milan on Wednesday 1st and Thursday 2nd February 2017 to discuss some of these key challenges facing the beef industry.
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