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L’Unité Mixte Technologique (UMT) "Newcarn" vise à développer des produits innovants, notamment à destination de certaines populations (seniors, juniors), à étudier et valoriser de nouvelles technologies de transformation de ces produits afin de conquérir de nouveaux marchés, à développer de nouveaux outils de prédiction de la qualité des produits carnés et enfin, à répondre à la demande de produits durables et "clean label".
Les filières viandes et produits carnés doivent faire face à 3 enjeux de fond : économique, sociétal et nutritionnel.
Au niveau économique, les entreprises françaises doivent maintenir leur compétitivité, de par l’optimisation des procédés et le développement de nouvelles technologies. Elles doivent développer de nouveaux marchés et innover en matière de produits, pour répondre aux attentes du marché et aux usages des consommateurs par la segmentation de l’offre. Il n’existe, en effet, à ce jour, aucune offre spécifique de produits carnés adaptés à certaines populations (juniors et/ou jeunes adultes, seniors) alors que pour certaines de ces populations (senior), les bienfaits physiologiques de la viande sont unanimement reconnus. Enfin, elles doivent mettre en œuvre de nouveaux outils pour sécuriser leurs procédés, proposer des produits microbiologiquement et organoleptiquement stables, et ainsi, limiter les gaspillages.
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En février et mars 2017, la maison d'édition Burleigh Dodds Science Publishing a publié deux ouvrages très complets édités par Gary Acuff (Texas A&M University, USA), James Dickson (Iowa State University, USA) et Michael Dikeman (Kansas State University, USA) sur la qualité sanitaire et sensorielle de la viande bovine.
Les deux volumes intitulés "Ensuring safety and quality in the production of beef" décrivent l’état des connaissances sur la qualité sanitaire et sensorielle de la viande bovine car les consommateurs sont de plus en plus demandeurs d’une garantie de sécurité sanitaire et d’une viande de bonne qualité.
La production de viande bovine fait face à de nombreux défis. En effet, il existe un besoin permanent d'assurer la sécurité sanitaire face aux menaces causées par les zoonoses et autres contaminants, en particulier dans les systèmes de production de viande bovine les plus intensifs et avec des chaînes d'approvisionnement toujours plus complexes (permettant une transmission potentiellement plus large des pathogènes et des contaminants). Dans le même temps, les consommateurs ont des attentes toujours plus élevées en matière de qualité sensorielle et nutritionnelle.
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Cet article est tiré d’une partie des résultats du projet PRONUTRIAL financé par l’ANR qui a réuni des spécialistes en sciences des aliments, des nutritionnistes, un centre technique et une structure de vulgarisation des données scientifiques. Le contexte actuel de vieillissement des populations pose des questions sur les stratégies alimentaires qui vont permettre de garantir à ces populations leurs besoins physiologiques en termes d’apport protéique dans une optique de maintenir le plus possible un degré d’autonomie. Les protéines animales, notamment celles de la viande sont indéniablement des protéines de haute valeur nutritionnelle à condition d’appliquer des traitements technologiques ad hoc.
INTRODUCTION
En France, la consommation de produits carnés représente près d’un tiers des protéines totales ingérées. Par leur abondance et leur équilibre en acides aminés indispensables, les protéines de la viande confèrent à cet aliment une forte valeur nutritionnelle. Cette valeur peut cependant être modulée par l’efficacité de leur utilisation digestive. Les rares études réalisées chez l’Homme, montrent que la digestibilité des protéines de la viande, mesurée sur l’ensemble du tractus digestif, est très élevée (95-97%) (Oberli et al., 2015 ; Silvester et Cummings, 1995). La mesure de la digestibilité revient à évaluer la quantité des protéines alimentaires digérées dans l’intestin grêle participant à la fourniture d’acides aminés pour l’organisme. Par ailleurs, l’absorption des acides aminés au niveau du gros intestin est très limitée, voire inexistante, principalement en raison de l’absence d’une concentration significative d’acides aminés libres ou de peptides à l’intérieur de ce compartiment digestif. L’efficacité de la digestion dans l’intestin grêle va dépendre de l’efficacité de la digestion en amont dans l’estomac. Celle-ci est en partie déterminée par la structure et la mastication de l’aliment.
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