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Cet article est adapté de la préface de l’ouvrage "La chaîne de la viande bovine : Production, transformation, valorisation et consommation" paru fin avril 2018 aux Éditions Lavoisier.
Manger de la viande est un plaisir pour une large majorité de la population. Ainsi, la viande a toute sa place dans "le repas gastronomique des français" inscrit au patrimoine de l’UNESCO : "Le repas gastronomique des français [est] un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du "bien manger" et du "bien boire". Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature. …. Le repas gastronomique doit respecter un schéma bien arrêté : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert".
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Les Journées d’Animation Scientifique (JAS) sont organisées par le département PHASE de l’INRA pour faire le point sur ses activités de recherches : cet article est une compilation des plus récents résultats des recherches sur les produits carnés présentés aux JAS 2018.
Le schéma stratégique du département PHASE (Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage) en cours (2016-2020), a comme objectif général de produire les connaissances nécessaires à la transition des systèmes d'élevage vers la multi-performance, en mobilisant simultanément les principes de l'agroécologie (stimulation des processus naturels) et les approches de la biologie prédictive (modèles et outils d'aide au pilotage).
Les recherches du département PHASE sont réparties dans quatre champs thématiques (CT) qui structurent leurs travaux : les ressources alimentaires ; les animaux ; les produits animaux et les systèmes d'élevage.
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Cet article a pour objet de faire le point sur les origines des différents types de défaut de qualité des viandes de poulets, leurs conséquences en termes de qualité sensorielle, nutritionnelle et technologique de la viande et les différentes stratégies pour les limiter (conditions d’incubation, d’alimentation et d’élevage des poulets, choix de souches génétiques plus ou moins atteintes).
Les critères de sélection du poulet ont été adaptés au cours des dernières décennies pour suivre l’évolution du marché et de la demande des consommateurs. La part du poulet vendu en carcasse entière a rapidement diminué au profit de la commercialisation en produits découpés et transformés. En France, 24% de la production de poulets était vendue en carcasses entières en 2016, contre 52% en 1998 (ITAVI, communication personnelle). Les trois-quarts de la production sont donc consacrés à la production de découpes vendues en l’état ou destinées à la transformation en produits élaborés. Ce type de produits est en grande partie issu de la production de volailles dites standard, caractérisées par une vitesse de croissance rapide et des rendements en filets élevés, ce muscle étant particulièrement plébiscité par les consommateurs et les industriels des pays occidentaux. La sélection a donc porté ses efforts sur la vitesse de croissance mais aussi sur l’accroissement du rendement en filets avec des progrès spectaculaires obtenus très rapidement (Tableau 1) et qui continuent actuellement (Petracci et al., 2017). Ces dernières années, de nouvelles pratiques sont apparues favorisant un abattage plus tardif (56 à 63 jours vs. 35 jours environ) en vue d’alourdir les poulets à croissance rapide utilisés pour la production standard.
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