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Le développement des conditionnements plastiques pour les produits appertisés entraîne une diminution de la DLUO des produits par rapport à un conditionnement classique en verre ou métal. Le CTCPA a travaillé avec les professionnels des produits appertisés pour mettre au point une méthode de vieillissement accéléré pertinente pour aider à estimer et optimiser la DLUO de tels produits en agissant en particulier sur l’emballage.
Innover est un facteur de stabilité et de croissance pour toutes les entreprises agroalimentaires, de l’artisan au grand groupe industriel. Le développement des nouveaux produits favorise le référencement en magasin, apporte des produits à plus forte valeur ajoutée, différencie des produits concurrents et motive le personnel. En revanche, un tel développement représente aussi un risque technique, commercial et financier important pour l’entreprise : innover exige de maîtriser de nouveaux savoir-faire, d’investir dans de nouveaux équipements, de valider la qualité du nouveau produit et d’être capable d’estimer l’attente du marché et ses conditions d’achat. C’est pourquoi le processus d’innovation doit être efficace pour diminuer les risques et fiabiliser les développements.
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Les industriels de la salaison ne disposent que de peu d’éléments techniques précis pour justifier de l’efficacité de leur procédure de refroidissement. En France, il n’existe d’ailleurs aucun référentiel concernant cette étape du procédé pour les charcuteries cuites. Par défaut, les clients des industriels ou les services de contrôle officiels utilisent souvent, lors de leurs audits, le critère de refroidissement des plats cuisinés, à savoir une descente de la température à cœur des produits à 10°C en 2 heures (arrêté du 05/01/1998). Or, cette cinétique ne s’applique pas aux charcuteries d’une part, et d’autre part, elle n’est pas envisageable sur des produits volumineux tels que le jambon cuit ou le pâté de campagne, à moins d’utiliser des températures d’air de refroidissement négatives qui risquent de congeler la surface du produit. Par ailleurs, il n’existe à ce jour, aucun référentiel ni réglementation relative au refroidissement des charcuteries cuites sur laquelle les industriels pourraient s’appuyer pour améliorer la maîtrise de cette étape.
De plus, les analyses des dangers microbiologiques effectuées par les industriels lors de la constitution de leur dossier HACCP, ne prennent que rarement en compte le risque A.S.R. (bactéries anaérobies sulfito-réductrices). Cette non prise en considération est souvent critiquée par les services de contrôle officiels et les industriels ne disposent pas d’éléments scientifiques ou techniques leur permettant de justifier leur choix. En effet, Clostridium perfringens est un germe sporulé, gram+. Il peut être responsable d’intoxication alimentaire par ingestion d’une quantité de germes sous forme végétative à un taux supérieur à 106 UFC. Germe thermorésistant sous sa forme sporulée, les traitements thermiques appliqués aux produits alimentaires sont souvent insuffisants pour l’inactiver (Juneja et al., 2006a-b). Sa température optimale de développement est proche de 42°C et la plage de développement optimale du germe dans les produits carnés est comprise entre 30 et 45°C. Le refroidissement est donc une phase cruciale à maîtriser pour éviter la croissance de ce germe, lorsque la température des produits est comprise entre 55°C et 10°C.
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La lipoperoxydation entraîne la détérioration, des qualités nutritionnelles et sensorielles des viandes. Le but de ce travail est d’étudier l’impact de la durée de maturation et des conditions de cuisson sur ces processus de peroxydation de trois viandes bovines (entrecôte, rumsteck et paleron).
La lipoperoxydation est une des principales causes de la détérioration de la qualité organoleptique de la viande (Asghar et al., 1988, Gandemer, 1999). Il est maintenant bien admis que les acides gras (AG) insaturés notamment les AG polyinsaturés (AGPI) beaucoup plus sensibles à la peroxydation que les AG saturés en raison de la présence de doubles liaisons dans leur structure. La peroxydation des AG, lorsqu’elle est de faible intensité, exerce un effet bénéfique sur la flaveur de la viande. En revanche, lorsque l’intensité de peroxydation augmente, celle-ci devient une des causes majeures de détérioration de la qualité sensorielle des viandes crues ou cuites au cours de leur stockage à basse température (4°C) ou à l’état congelé. A l’accumulation de composés oxydés est associée la détérioration du goût (apparition d’odeurs de rance) et la perte, au moins pour partie, de couleur. Il est également rapporté que la peroxydation peut affecter la valeur santé des lipides et des AG des viandes pour le consommateur (Pearson et al., 1977; Du et al., 2001).
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