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L’affirmation selon laquelle l’alimentation animale est en compétition avec l’alimentation humaine, doit être fortement nuancée par le fait qu’une grande partie des protéines consommées par les animaux ne peuvent pas être consommées directement par l’homme et que les protéines animales ont une valeur nutritionnelle plus élevée. La production de viande valorisant beaucoup d’herbe est peu en compétition avec l’alimentation humaine voire même peut contribuer positivement à la sécurité protéique. Les marges de progrès pour accroitre l’efficience des productions animales sont discutées dans cet article.
La production animale procure un tiers des protéines consommées par l’homme à l’échelle de la planète (Herrero et al., 2009) et beaucoup plus dans les pays développés mais elle utilise 75% des surfaces agricoles (Foley et al., 2011), consomme 35% des grains produits (Alexandratos et Bruinsma, 2012) et émet 14,5% des gaz à effet de serre d’origine anthropique (les émissions de la faune sauvage ne sont pas considérées) (Gerber et al., 2013). Dans le même temps, toutes les prospectives tablent sur un fort accroissement de la demande mondiale en produits carnés et laitiers (FAO, 2009 ; Alexandratos et Bruinsma, 2012). De nombreux auteurs proposent de réduire la demande pour les protéines animales (Garnet, 2013 ; Eisler et al., 2014) principalement dans les pays développés où la consommation est élevée (Bonhommeau et al., 2013) au double titre de la réduction de la dégradation de l’environnement et d’une amélioration de la santé des populations. Cette solution simple en apparence, outre le fait qu’elle passe rapidement sur nombre d’enjeux d’occupation et de vitalité des territoires et d’échanges commerciaux entre pays, suppose que les protéines animales soient facilement substituables par des protéines végétales ce qui n’est pas le cas dans l’état actuel des technologies.
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Les produits carnés sont régulièrement pointés du doigt pour leur empreinte environnementale jugée élevée. Mais de quoi parle-t-on exactement et sur quelles bases les performances environnementales sont-elles calculées ?
L’accroissement de la population mondiale à 9 milliards d’habitants est un argument régulièrement avancé pour s’intéresser aux questions d’environnement avec une question de fond : aura-t-on assez d’espace pour loger et nourrir cette population ? Certains auteurs montrent déjà un dépassement de la capacité de la planète à s’adapter à certains impacts environnementaux comme le changement climatique, la perte de biodiversité, ou le cycle de l’azote. Ces dépassements pourraient affecter le fonctionnement global des écosystèmes et induire une dégradation plus rapide des conditions de vie pour l’humanité. Une prise de conscience sur l’importance du changement climatique, passé à l’agenda politique depuis la conférence de Kyoto en 1997, a servi de levier pour aborder l’ensemble des conséquences environnementales des activités humaines. Ces généralités cachent néanmoins de très fortes disparités géographiques, que ce soit dans les dynamiques de développement des populations, que dans le type et le niveau des impacts environnementaux. Ces disparités interrogent le sens d’un développement durable qui ne peut s’entendre que dans un équilibre entre des enjeux locaux et des enjeux plus globaux, et en prenant en compte des critères sociaux et économiques ; pas seulement environnementaux. L’alimentation est un des facteurs clés de l’empreinte environnementale des populations humaines. Elle est aussi conditionnée par des critères sociaux et économiques. De façon globale, l’accroissement de la population s’accompagne d’un changement de niveau de vie avec des phases de transition alimentaire et un recours plus prononcé aux ressources carnées dans l’alimentation (Combris et al., 2011).
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La hausse de la demande en viande résulte en un développement rapide du secteur de l’élevage. Cet article propose une introduction aux défis d’un développement durable de l’élevage.
À l’horizon 2050, la planète devrait compter 9.6 milliards d’habitants (UN, 2013). L’accroissement démographique devrait être particulièrement marqué dans les zones qui sont fortement dépendantes de l’agriculture et dans lesquelles on enregistre déjà des taux élevés d’insécurité alimentaire.
Comment accroître la productivité, conserver les ressources naturelles et utiliser les intrants de manière durable et efficace ? La grande diversité des systèmes d’élevage dans le monde et les attentes variées portant sur le secteur ont contribué à renforcer les difficultés rencontrées par les politiques publiques en matière d’élevage. Cette diversité a également limité la compréhension de ces nouveaux défis et l’identification de solutions afin de produire plus avec moins et d’une façon qui bénéficie à tous.
Loin de se vouloir une synthèse sur les défis des filières viandes ou un positionnement institutionnel, cet article propose une introduction à la question afin de présenter les principaux enjeux actuels et à venir et les controverses déjà existantes.
22 Mai 2018; 12:00AM Journées Biorisk 2018 - Maisons-Alfort |
12 Aoû 2018; 12:00AM 64ème Congrès international des sciences et technologies de la viande (ICoMST 2018) – Melbourne, Australie |
05 Avr 2018; 09:00AM - 05:00PM Journée de réflexion collective autour des controverses sur l’élevage – Paris |
24 Sep 2018; 12:00AM International Symposium Salmonella and Salmonellosis – Saint-Malo |
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