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L’étude a mis en évidence des rendements de séchage nettement inférieurs pour des jambons secs issus de mâles entiers ou de femelles, mais pas de différences à la dégustation. Ce dernier point reste cependant à être confirmé sur des jambons détectés comme très odorants à l’abattoir.
La production de mâles entiers semble être vouée à se développer en Europe sous la pression d’associations pour le bien-être animal, mais également pour des raisons économiques et environnementales (les mâles entiers ayant une meilleure efficacité alimentaire, Quiniou et al, 2010).
Dans le cadre d’études financées par Inaporc depuis 2008 ou par l’Europe (programme Alcasde, 2009), il semble envisageable à moyen terme de produire du porc mâle entier et d’orienter ces viandes selon leurs niveaux d’odeurs (androsténone et scatol stockés dans le gras), soit en viande fraîche, soit pour la salaison ; ceci en détectant les niveaux en composants odorants des carcasses à l’abattoir et en fixant des limites d’odeurs sur les pièces de découpe selon le produit final (Chevillon et Bonneau, 2010).
Cette étude a pour objet de mesurer l’acceptabilité par le consommateur de jambons secs de qualité supérieur (+ de 7 mois de sèche) issus de mâles entiers caractérisés par leur niveaux de composés odorants, comparés à des femelles ou mâles castrés du même élevage. Cette étude a permis également de mesurer les rendements de transformation des mâles entiers par comparaison aux mâles castrés et femelles du même élevage. L’évolution des composés odorants en cours de procédé de transformation sel sec de + de 7 mois a été étudiée ainsi que les profils d’acides gras du jambon fini selon le sexe.
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