
Par rapport à un régime traditionnel, la composition en acides gras de jambon salé sec et de lard produits à partir de porcs nourris selon un régime enrichi en acides gras polyinsaturés à longue chaîne de type oméga-3 (n-3) comportait davantage d’acides gras polyinsaturés, surtout d’acide α-linolénique C18 : 3n-3, d’acide eicosatriénoïque C20 : 3n-3 et d’acide eicosapentaénoïque, C20 : 5n-3. La sensibilité à l’oxydation, analysée dans l’espace de tête se manifestait par de signaux 1,6 à 4,5 fois plus intenses que dans les produits obtenus selon un régime traditionnel pour des aldéhydes volatils originaires de l’oxydation des lipides insaturés comme le pentanal, l’hexanal, l’heptanal et le nonanal ainsi que pour le 1-pentène-3-ol.
L’extraction par des solvants liée à l’olfactométrie a révélé plus d’acide butanoïque, de 2-heptanone, de 2-undécanone et de 1-octène-3-ol dans le lard expérimental par rapport à son homologue témoin. Ces composés ont été respectivement assimilés à des odeurs de rance, de fromage, d’huile de friture oxydée et de champignon. Le (E, E)-2,4-décadiénal, un produit d’oxydation de l’acide linoléique par exemple, qui rappelle l’odeur de graisse et d’huile de friture oxydée, a été détecté davantage dans le lard expérimental que dans le lard témoin. Les aldéhydes et les alcools vinyliques pourraient servir comme marqueurs de l’oxydation précoce des lipides déterminant ainsi la qualité des produits carnés enrichis en acides gras polyinsaturés à longue chaîne.
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