
Dans les pays industrialisés, les produits carnés ont une place importante dans les régimes alimentaires, et représentent la source majeure d'apport en protéines. En France, la viande de volailles est la troisième consommée, avec près de 24 kg par an. Aujourd'hui, la société est de plus en plus sensible à la composition des produits alimentaires et à leurs valeurs nutritionnelles. La viande n'échappant pas à ce phénomène, les consommateurs sont en attente d'informations claires, démonstratives et détaillées qui les rassurent sur les atouts " santé " de celle-ci. Dans ce contexte, la filière a souhaité développer des messages positifs autour de la viande de volaille.
Chaque espèce a ses propres spécificités concernant sa composition nutritionnelle, qui peut alors varier selon le muscle considéré, l'espèce elle-même ou encore l'auteur. En général, les viandes de volailles sont riches en eau (environ 75%) et en protéines (20 à 22%) pour une teneur en lipides assez faible (2%), ce qui les classe parmi les viandes peu grasses. De plus ces viandes ont une quantité intéressante d'acides gras insaturés (plus de 60%).
Néanmoins, différents facteurs peuvent modifier ces caractéristiques, en particulier l'âge, et le sexe des animaux, puisque la teneur en lipides notamment est souvent plus élevée chez les femelles et s'accroît avec l'âge.
L'alimentation est aussi un facteur qui influe fortement sur le profil en acides gras des muscles, ou encore le mode d'élevage. Le système avicole français regroupe différents signes officiels de qualité tels que le Label Rouge Certifié ou encore l'élevage en Agriculture Biologique. Ces trois modes d'élevages diminuant la teneur de lipides par rapport au mode standard.
Dans l'avenir, il serait donc intéressant d'étoffer certaines données par de plus amples analyses, notamment pour les vitamines, les éléments minéraux et les acides aminés pour lesquels la bibliographique reste peu abondante.
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