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Réduire les pertes et gaspillages alimentaires devient une préoccupation publique majeure pour mieux assurer la sécurité alimentaire demain. Leurs évaluations a été faite récemment par les "groupes filières INRA" pour chaque grande production nationale (Texte à paraitre dans la revue "Innovations Agronomiques", 48, 215 et suivantes). Cette étude destinée à les identifier quantitativement dans la filière de la viande bovine s’appuie majoritairement sur des estimations des mortalités des animaux en élevage, des pertes de transport, et des co-produits de la première transformation. La réduction de la mortalité des jeunes et de la réduction des saisies complètes en abattoir des vaches de réforme sont pointés comme principales voies d’amélioration.
La filière bovine française comprend le secteur laitier qui valorise la production de lait de vache et ses dérivés, et le secteur de la viande qui commercialise la viande bovine issue des animaux de race laitière (troupeau laitier) et celle des animaux de races à viande (troupeau allaitant). La détention d’un troupeau bovin spécialisé viande, avec des races bovines à viande élevées en race pure, est une spécificité française, la France détenant le tiers du cheptel allaitant européen. Si la production laitière nationale encadrée par les quotas jusqu’en 2015 n’a pas quantitativement trop évolué depuis le début des années 90, il n’en est pas de même du nombre de vaches laitières productrices qui s’est régulièrement réduit sous l’effet de l’augmentation des niveaux individuels de production et de la spécialisation des exploitations. L’augmentation du nombre de vaches allaitantes s’est faite en parallèle à la baisse des vaches laitières, jusqu’au début des années 2000. Leur effectif s’est alors stabilisé mais celui des vaches laitières continue de s’éroder.
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Cet article se propose d’identifier les avantages des systèmes d'élevage agroforestiers pour la production porcine de plein air, en matière de qualité de la viande, de durabilité de l'activité, d'optimisation et de diversification de la production, sans oublier les aspects relatifs au bien-être et au confort des animaux.
Qu'est-ce que l'agroforesterie? Fondamentalement, l’agroforesterie désigne une mise en valeur du sol fondée sur une association de ligneux et de cultures ou d’animaux sur une même surface afin d’obtenir des produits ou des services utiles à l’homme (Torquebiau, 2000). Son intérêt réside dans les interactions agronomiques, écologiques (amélioration du sol, modification du micro-climat, augmentation de la biodiversité fonctionnelle), et économiques (amélioration des revenus, diversification des productions, etc.) créées entre les arbres et les plantes cultivées ou les animaux. Les systèmes agroforestiers ne sont pas nouveaux et des exemples très connus sont ceux de la Dehesa espagnole et de son équivalent portugais le Montado, qui existent depuis le Moyen-âge et perdurent aujourd’hui ; ces milieux occupent une place importante dans l’élevage méditerranéen et représentent respectivement 5 800 000 ha et 500 000 ha. Dans cet écosystème unique façonné par l’homme où pâturent les animaux d’élevage, l’arbre y est un élément à part entière du système de production et il est géré, conduit et taillé (Joffre et al., 1999).
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Au niveau international, l’activité d’élevage incluant les maillons production-transport-transformation représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre (Gerber et al., 2013). Au-delà de sa contribution aux émissions, l’élevage bovin possède la particularité de lutter contre le changement climatique en stockant du carbone dans les sols. Dans ce cadre, d’importantes initiatives sont conduites au niveau international et français afin de réduire la contribution de l’élevage de ruminants au changement climatique.
Le changement climatique représente un défi majeur pour les années futures. Les trois risques climatiques identifiés par le GIEC pour l’Europe sont les inondations (en lien avec les problèmes de "mal-urbanisation"), les canicules (en lien avec les questions de santé et de productivité) et la relation entre l’agriculture et l’eau. L’agriculture, qui présente des capacités à produire des services d’atténuation, est aussi l’un des premiers secteurs fortement menacé par les évolutions du changement climatique. Pour les acteurs de la filière viande, le changement climatique est donc un enjeu majeur : l’avenir de ce secteur dépend entre autres de sa capacité à assurer son développement économique en prenant en compte les questions environnementales afin d’atténuer sa contribution aux émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) mais également à s’adapter à ce changement.
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