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INTERBEV a organisé le jeudi 4 avril 2019 une nouvelle manifestation scientifique et technique intitulée : « Les Matinales de la Recherche d’INTERBEV ». Le thème de cette matinée, la recherche au service de la responsabilité sociétale, a été traité au cours de cinq exposés et d’une table ronde avec des représentants professionnels de différents maillons : éleveur, abatteur, distributeur.
Les Matinales de la Recherche d’INTERBEV se sont tenues le jeudi 4 avril 2019 à Paris. Ce nouvel événement interprofessionnel visait à mettre la science et la technique à l’honneur avec une volonté de partage et de diffusion du fruit des travaux de la recherche interprofessionnelle. En effet, depuis près de 35 ans, INTERBEV engage un programme d’études ambitieux en matière de R&D, d’économie et de socio-consommation.
Cette première édition fut l’occasion pour INTERBEV de partager cette diversité et cette richesse d’informations et de connaissances avec les professionnels de ses filières ainsi que les acteurs gravitant autour de la recherche : ministères, sociétés savantes, professionnels de santé, enseignants-chercheurs, etc.
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Les émissions de méthane par les ruminants sont souvent mises en avant comme argument pour réduire la production de viande, en raison de leur impact sur le réchauffement climatique. C’est pourquoi il est nécessaire de connaître et d’évaluer les moyens de limiter ces émissions, en particulier par le biais de l’alimentation. Cet article fait le point des techniques efficaces et utilisables dans la pratique, et de celles qui ne le sont pas, ou pas encore.
La lutte contre le réchauffement climatique est un enjeu pour la grande majorité des gouvernants de la planète. Elle implique la réduction des émissions de gaz à effet de serre produits par les activités humaines. Selon les travaux récents de la FAO, les activités liées à l’élevage, incluant celles qui se situent en amont des exploitations d’élevage, représentent 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, et le méthane produit par les fermentations entériques des ruminants représente au niveau mondial environ 44% des émissions de gaz à effet de serre imputables au secteur de l’élevage, exprimés en équivalents-gaz carbonique (Gerber et al., 2013). Ces fermentations entériques se déroulent en grande majorité dans le principal compartiment digestif, le rumen. Au-delà de ces chiffres, il est logique que le secteur de l’élevage, comme tous les autres secteurs de l’économie, s’efforce de réduire ces émissions, même s’il peut se targuer de contribuer au stockage de carbone dans les sols, ce qui réduit les émissions nettes de gaz à effet de serre. Dans le cas des ruminants, la production de méthane à partir des aliments consommés constitue une perte d’énergie pour l’animal ; réduire l’émission de méthane présente donc aussi un effet positif pour l’efficience d’utilisation de la ration. Il est clair que la réduction de ces émissions doit être envisagée globalement, pour l’ensemble du système d’élevage. Mais pour un même système, des moyens existent pour réduire chacun des trois principaux gaz émis, gaz carbonique (CO2), protoxyde d’azote (N2O) et méthane (CH4).
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