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La hausse de la demande en viande résulte en un développement rapide du secteur de l’élevage. Cet article propose une introduction aux défis d’un développement durable de l’élevage.
À l’horizon 2050, la planète devrait compter 9.6 milliards d’habitants (UN, 2013). L’accroissement démographique devrait être particulièrement marqué dans les zones qui sont fortement dépendantes de l’agriculture et dans lesquelles on enregistre déjà des taux élevés d’insécurité alimentaire.
Comment accroître la productivité, conserver les ressources naturelles et utiliser les intrants de manière durable et efficace ? La grande diversité des systèmes d’élevage dans le monde et les attentes variées portant sur le secteur ont contribué à renforcer les difficultés rencontrées par les politiques publiques en matière d’élevage. Cette diversité a également limité la compréhension de ces nouveaux défis et l’identification de solutions afin de produire plus avec moins et d’une façon qui bénéficie à tous.
Loin de se vouloir une synthèse sur les défis des filières viandes ou un positionnement institutionnel, cet article propose une introduction à la question afin de présenter les principaux enjeux actuels et à venir et les controverses déjà existantes.
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Le Centre d’information des viandes (CIV) a organisé le 14 mai 2014 un colloque pluridisciplinaire sur les caractéristiques environnementales et nutritionnelles de la viande au regard de l’alimentation durable.
Le colloque organisé le 14 mai dernier par le Centre d’information des viandes (CIV) à l’Institut Pasteur (Paris) avait pour objectif, selon ses initiateurs, « de favoriser l’expression d’un débat sur la place de la viande dans l’alimentation durable », une notion « qui occupe une place croissante dans les politiques alimentaires et agricoles, françaises et internationales » (1). Cette thématique générale a été abordée en deux temps, sous la forme d’une première session à dominante théorique, la seconde à dominante technique. Les communications de la première avaient pour ambition de répondre à la question « La viande est-elle un aliment sain au regard de l’alimentation durable ? » ; les secondes à la question « Comment aborder le gaspillage au niveau des filières viandes ? » Les interventions pluridisciplinaires des deux sessions (historique, sociologique, vétérinaire, médicale, épidémiologique, environnementale, etc.), ont fait apparaître la diversité des approches possibles de la durabilité de l’élevage et de la viande et parfois l’imbrication complexe de certains critères, notamment environnementaux. Elles ont aussi permis de mettre lumière la nécessité d’inscrire l’élevage et la consommation de viande au sein de l’ensemble plus vaste de l’alimentation durable.
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Les projets d’élevages porcins se heurtent régulièrement à des oppositions de la part d’associations d’origines diverses en raison des nuisances qu’ils occasionneraient sur le voisinage ou de leur impact environnemental. En recherchant les déterminants de la contestation, ce travail vise à identifier des leviers favorisant une meilleure cohabitation entre éleveurs et citoyens et facilitant la réalisation de projets d’élevages.
La plupart des maillons de la production et de la transformation des viandes sont soumis à la critique sociale. Sont ainsi remises en cause les conditions de travail dans les industries de la viande, la prise en compte insuffisante du bien-être animal lors des étapes de transport ou du stress et de la douleur lors de l’abattage. (Terlouw et al., 2006, 2011 ; Hochereau et Selmi, 2013).
L’élevage, première étape du process, n’échappe pas à la critique. Celui de porcs est particulièrement décrié par les médias et l’opinion publique car, malgré de nombreuses évolutions de ses pratiques, il symbolise souvent les inconvénients liés aux productions animales : les nuisances olfactives (Nicourt, 2000) et impact environnemental (sondages 2012 réalisé par le CSA pour France nature environnement et par agriculteurs de Bretagne). Ces critiques sont particulièrement perceptibles depuis les années 1990 à partir desquelles les habitants du monde rural sont majoritairement issus d’un milieu non agricole (Mathieu, 1998). Cette période correspond aussi à l’émergence, au sein de la société toute entière, et pas seulement rurale, d’une mobilisation autour de la préservation de l’environnement, notamment de la qualité de l’eau, puis, plus récemment, du mode d’élevage des animaux. Ces différentes critiques et attentes peuvent générer des évolutions réglementaires (Le Programme Maitrise des Pollutions d’origine animale est décidé en 1993, les normes minimales de protection des porcs sont définies par directive européenne en 2008) mais aussi engendrer la critique sociétale de certaines formes d’élevage.
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