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Le CIV-Viande, Sciences et Société vient de publier un Cahier intitulé « Influences de l’élevage et de la production de viande de ruminants sur le climat » Cet article est un résumé des principales conclusions de ce dossier.
Comme toute activité humaine, l’élevage de ruminants exerce une influence sur le climat à travers l’émission de gaz à effet de serre (GES) qui, en augmentant leurs concentrations atmosphériques, participent au changement climatique. Trois gaz à effet de serre sont émis dans le cadre des activités liées à l’élevage de ruminants, et plus largement en agriculture : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). Réglementés par le Protocole de Kyoto (1997), ces gaz ont un potentiel de réchauffement global (PRG) respectif de 1, 25 et 298, évalué sur une durée de 100 ans (Citepa, 2015). En tant que principal gaz à effet de serre d’origine humaine, le dioxyde de carbone sert de référence au calcul de contribution au changement climatique, qui s’exprime par conséquent en équivalent CO2 (CO2e).
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Cet article est une présentation du rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) (Tackling Climate Change through Livestock, 2013) disponible dans sa version française à l’adresse http://www.fao.org/publications/card/fr/c/d859cdc8-4e67-407b-893c-0c8a0adfb47d.
L’ambition de ce rapport est de montrer qu’il est possible de réduire les émissions du secteur de l’élevage, et ce, pour toutes les espèces, tous les systèmes de production et toutes les régions du monde, dès lors que volontés et instruments politiques seront mis en œuvre à hauteur de la tâche.
L’analyse a été réalisée par la division Production et santé animales de la FAO, dirigée par Berhe Tekola. Outre les auteurs de la FAO, ont participé divers partenaires du monde de la recherche dont l’Université de l’Etat du Colorado, l’Université de l’Etat de Pennsylvanie, l’Université de Wageningen et l’Institut Suédois pour l’alimentation et la biotechnologie (SIK).
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Les produits carnés sont régulièrement pointés du doigt pour leur empreinte environnementale jugée élevée. Mais de quoi parle-t-on exactement et sur quelles bases les performances environnementales sont-elles calculées ?
L’accroissement de la population mondiale à 9 milliards d’habitants est un argument régulièrement avancé pour s’intéresser aux questions d’environnement avec une question de fond : aura-t-on assez d’espace pour loger et nourrir cette population ? Certains auteurs montrent déjà un dépassement de la capacité de la planète à s’adapter à certains impacts environnementaux comme le changement climatique, la perte de biodiversité, ou le cycle de l’azote. Ces dépassements pourraient affecter le fonctionnement global des écosystèmes et induire une dégradation plus rapide des conditions de vie pour l’humanité. Une prise de conscience sur l’importance du changement climatique, passé à l’agenda politique depuis la conférence de Kyoto en 1997, a servi de levier pour aborder l’ensemble des conséquences environnementales des activités humaines. Ces généralités cachent néanmoins de très fortes disparités géographiques, que ce soit dans les dynamiques de développement des populations, que dans le type et le niveau des impacts environnementaux. Ces disparités interrogent le sens d’un développement durable qui ne peut s’entendre que dans un équilibre entre des enjeux locaux et des enjeux plus globaux, et en prenant en compte des critères sociaux et économiques ; pas seulement environnementaux. L’alimentation est un des facteurs clés de l’empreinte environnementale des populations humaines. Elle est aussi conditionnée par des critères sociaux et économiques. De façon globale, l’accroissement de la population s’accompagne d’un changement de niveau de vie avec des phases de transition alimentaire et un recours plus prononcé aux ressources carnées dans l’alimentation (Combris et al., 2011).
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