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Structuré en trois sessions (évolution de la demande en protéines, évolution du comportement des consommateurs, et perspectives pour les industriels et les chercheurs), le congrès "Protéines 2030" organisé par le pôle de compétitivité Valorial a été l’occasion de débats riches et complémentaires.
I.1. Cartographie mondiale des demandes en produits animaux dans les 20 prochaines années
Spécialiste des questions d’élevage et de la demande mondiale en viande, Anne MOTTET de la FAO n’a pas eu besoin de convaincre le public présent de la très forte croissance de la demande en viandes dans le monde dans les 15 à 20 prochaines années. L’effet cumulé de la croissance démographique, du pouvoir d’achat de populations à faible revenu et de l’urbanisation galopante constitue un puissant ressort de la demande en produits animaux. Selon elle, c’est l’animal qui va contribuer le plus à la satisfaction de la demande protéique dans les prochaines années. Cette croissance étant estimée à +70% à l’horizon 2050. Cela conduira à relever des défis colossaux comme les risques d’épizooties et de santé humaine (liées par exemple à la résistance croissante aux antibiotiques), les enjeux d’équité et de sécurité animale sur l’ensemble des territoires de la planète ou encore les enjeux environnementaux, cette activité étant gourmande en ressources naturelles. La croissance de la demande mondiale en produits animaux devrait aussi concourir au développement des échanges mondiaux qui se chiffrent aujourd’hui à 180 milliards d’euros, soit 10 à 15% de la production mondiale.
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Cet article reprend les éléments d’une communication déjà publiée dans les Actes du VIIIème Congrès Mondial du Jambon Sec. Y sont synthétisées les principales données économiques du marché du jambon sec en France, issues des statistiques de production de la FICT (Fédération des Industriels de la Charcuterie), sur les données des douanes relatives au commerce extérieur et sur les statistiques d’un panel de consommateurs (Kantar Worldpanel / FranceAgriMer).
Le jambon sec occupe une place significative dans la production de charcuterie européenne. En volume, il représente des tonnages importants dans certains pays (25% en Italie, 15% en Allemagne et Espagne). La catégorie est marquée par la forte disparité qualitative, des produits "premier prix" aux appellations prestigieuses (jambons ibériques, de Parme, de Bayonne…) porteuses d’une image qualitative forte.
Le présent article décrit la place du jambon sec sur le marché français, en termes de production, de place des produits importés et de caractéristiques de la consommation et des consommateurs.
Le marché et la consommation de jambon sec en France ont été caractérisés grâce à l’utilisation de statistiques de production issues de la FICT (Fédération des Industriels de la Charcuterie), des données relatives au commerce extérieur et des statistiques d’un panel de consommateurs (Kantar Worldpanel / FranceAgriMer).
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Cet article décrit l’évolution des prix, des coûts et des marges entre 2011 et 2014 dans les filières viandes étudiées par l’Observatoire de la Formation des Prix et des Marges des produits alimentaires, dispositif qui analyse la formation de la valeur dans les circuits alimentaires, depuis la production agricole jusqu’à la distribution au détail.
L’Observatoire de la Formation des Prix et des Marges des produits alimentaires (OFPM) a été créé par la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche. Elle lui assigne la mission "d'éclairer les acteurs économiques et les pouvoirs publics sur la formation des prix et des marges (…) au sein de la chaîne de commercialisation (…)".Sa création a été décidée suite aux crises des revenus dans les élevages laitiers en 2009 et bovins viande en 2010, intervenues dans un contexte nouveau de volatilité des prix agricoles et des matières premières. Dans ce passage "du stable à l’instable" (Ph. Chalmin, in Cyclope, 2011), l’OFPM a alors été conçu comme un lieu de production et d’échanges d’informations associant les représentants de tous les maillons des circuits agroalimentaires, pour objectiver le débat et favoriser une certaine "transparence" susceptible de contribuer à l’amélioration des relations commerciales.
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