
Troupeau allaitant : Le fichier de mortalité a servi de base à ce calcul en considérant le cumul de l’alimentation reçue par l’animal avant sa mort et qui lui est affecté. Il se calcule à partir des rations journalières estimées pour les mâles et les femelles. Pour ces dernières tant qu’elles n’ont pas mis bas à 30 mois le cumul est aisé. Il faut ensuite lui ajouter l’équivalent du supplément d’alimentation de la mère pour « construire le veau» (9 mois de gestation) puis pour l’alimenter en lait (environ 1700 litres de lait).
Ces estimations cumulées sont reportées en fonction de l’âge dans la Figure 7.
Pour estimer la perte d’aliments donnés aux vaches mères jusqu’à leur mort involontaire, on a considéré grossièrement l’alimentation jusqu’à la première reproduction (24 mois) soit 6 t MS ou 11,7 t avec l’herbe pâturée, auxquels s’ajoute l’alimentation uniquement l’année de la mortalité soit 2,1 t MS récoltée (dont 150kg de concentré). Les autres années de vie, on considère pour les vaches que leur alimentation est affectée au veau vivant.
Ainsi par cette méthodologie, la perte cumulée pour toutes les mortalités annuelles des troupeaux allaitants est répertoriée au Tableau 9. Cela correspond à 1038 milliers de t MS (foin + concentré) et 750 milliers de tonnes d’herbe pâturée. Sans considérer cette dernière et en prenant très grossièrement un rendement de surface moyen, on estime cette perte de matières à un équivalent de 148 000 ha (soit environ 0,5% de la SAU française). La part liée à la mortalité des veaux est très faible (<3%) par rapport à leur part dans la mortalité exprimée en effectifs (plus de 75%).
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Cet article se propose d’analyser la rigueur des arguments dits scientifiques qui s’opposent à l’élevage ou à la consommation de viande. Il a été précédemment publié dans la Revue de l’Académie d’Agriculture. N°8, janvier 2016, pages 32-34.
Il paraîtra peut-être incongru qu’un organisme tel que le CIV – anciennement Centre d’Information des Viandes, devenu à présent Viande, Sciences et Société – s’interroge sur le fait de savoir si on peut encore légitimement manger de la viande aujourd’hui. Mais face au déluge d’assertions qui critiquent ce produit et sa consommation, c’est bien en ces termes qu’il faut questionner notre régime alimentaire. Doit-on et peut-on encore faire appel à des arguments rationnels et à des raisons objectives pour justifier la consommation de viande ? Ou alors, se situe-t-on dans un registre affectif dans la mesure où les connaissances scientifiques récentes auraient d’ores et déjà répondu défavorablement à cette interrogation ?
Se questionner sur les raisons permettant de justifier la consommation de viande est susceptible de mobiliser deux types de réponses.
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Le second forum polonais du secteur de la viande bovine a été l’occasion de dresser un état des lieux de la filière viande bovine en Pologne, de faire état des dernières recherches sur la viande bovine et de discuter d’une stratégie collective.
Le second forum polonais de la viande bovine, financé par le fonds européen pour la promotion de la viande bovine et organisée par l’Association Polonaise des Producteurs de Bovins à Viande (Polskie Zrzeszenie Producentów Bydła Mięsnego, PZPBM), s’est tenu le 26 novembre à Varsovie. L'événement a réuni des représentants de tous les maillons de la chaîne de production – les éleveurs, les abattoirs et les établissements de la transformation et du commerce de détail, le secteur de l'hôtellerie et de la restauration (HORECA), des représentants de la recherche, de l'administration polonaise et de l'Union Européenne (UE). Il y avait aussi des experts internationaux qui ont partagé leurs expériences et leurs idées pour améliorer le marché de la viande bovine : l’expert australien Rod Polkinghorne, Directeur de la société Polkinghornes, qui a créé le système australien de prédiction de la qualité de la viande bovine (Meat Standards Australia, MSA), le Dr Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) en France et Jean-Pierre Fleury, Président de la Fédération nationale bovine française.
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