La revue Viandes et produits carnés

La revue française de la recherche en viandes et produits carnés  ISSN  2555-8560

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 ECONOMIE ET CONSOMMATION

 
 

La volaille soutient la consommation de viande

La volaille est la seule espèce de viande à avoir vu sa consommation par habitant progresser en France en 2021 (+1%), indique le bilan annuel de la consommation des produits carnés établi par FranceAgriMer. Dans le même temps, celles de porc et d’agneau sont restées stables et celles de bœuf et de veau ont baissé de 0,6%. Toutes espèces confondues, la consommation individuelle de viande par habitant en France a continué sa lente érosion, régulière même si elle a connu des à-coups, depuis 25 ans. Elle s’établit à 84,3 kilo équivalent carcasse de viandes (kgec ), loin du pic de 93,6 kg par habitant observé en 1998. La consommation individuelle de viandes n’a cependant subi qu’un très léger repli par rapport à 2020 (- 0,1 %). A la faveur de la croissance de la population, le bilan global de la consommation française de viande est même en progression (+0,7%).

Enquête auprès des consommateurs de viande bovine (projet BeefQ)

Un sondage en ligne a été mis en place dans le cadre du projet BeefQ pour évaluer l'opinion des professionnels concernant la qualité sensorielle de la viande bovine et les systèmes actuels et futurs d'évaluation des carcasses. L'enquête a été menée en gallois et en anglais entre le 24 janvier et le 12 avril 2021. Au total, 165 réponses ont été recueillies dont 25 en gallois. La majorité des répondants étaient basés au Pays de Galles et en Angleterre et 34% des répondants étaient des agriculteurs. Dans l'ensemble, les répondants pensaient que les consommateurs avaient confiance en la qualité sensorielle de la viande bovine galloise. Cependant, ce n’était pas le cas pour un quart des répondants, dont un quart des agriculteurs. Cela suggère qu'une proportion significative des personnes impliquées dans la production de la viande bovine pense qu'il est possible d'améliorer la satisfaction des consommateurs de viande. La majorité des personnes directement impliquées dans la production et la transformation de la viande bovine était généralement d'avis que la production de viande bovine doit évoluer à partir du système actuel d'évaluation qu’est la grille EUROP. Ces mêmes personnes estiment qu'il existe un besoin d’un système d'évaluation et de paiement pour la qualité sensorielle de la viande bovine. Les opinions sur la manière dont un tel système devrait être mis en œuvre étaient plus diverses, une amélioration du système EUROP actuel n'étant que légèrement favorisée par rapport à un remplacement de ce système. Les répondants ont exprimé une préférence pour un système d'évaluation et de paiement sur la base de la qualité sensorielle qui devrait être mis en œuvre au niveau national au Royaume-Uni, soit par les organismes interprofessionnels, soit par une organisation indépendante. Les répondants ont estimé que l’administration et le financement d’un tel système était du ressors des organismes interprofessionnels, ou d’une organisation indépendante financée par l’interprofession. Les principales préoccupations concernant les difficultés à la mise en œuvre d'un tel système sont liées à la peur du changement et aux problèmes structuraux de la filière tels que le manque de coopération, la répartition équitable des coûts et bénéfices entre les différents maillons professionnels et le manque général de leadership pour impulser un changement. Les avantages mis en évidence comprenaient l'augmentation des volumes de viande vendues, l'amélioration de la valeur-ajoutée au sein de la filière et la réduction du gaspillage grâce à la production d'animaux qui répondent aux exigences des consommateurs.

Perception de la « viande » artificielle par des consommateurs français selon leur régime alimentaire

Suscitant des avis divergents, la culture de cellules musculaires à des fins alimentaires couramment appelée « viande » artificielle par ses promoteurs est annoncée comme susceptible de répondre à la demande grandissante en protéines animales sans les inconvénients de l’élevage. Cette étude vise à appréhender le ressenti de 118 consommateurs vis-à-vis de cette technologie selon leurs régimes alimentaires. Les consommateurs réguliers de viande sont plus favorables à cette technologie que les végétariens et végans dont les convictions les empêchent de goûter la « viande » artificielle et qui perçoivent sa consommation comme un retour en arrière. Cette technologie pose question quant à ses possibles effets indésirables sur la santé (41% des répondants). Environ 30% des personnes interrogées ne croient pas en une bonne qualité de ce produit. Ce dernier suscite toutefois de la curiosité, 80% des sondés ayant envie de goûter ce nouveau produit, sous réserve d’un prix de vente acceptable. De plus, pour 80% des personnes interrogées, ce produit va se généraliser plus ou moins vite car toutes les mentalités évoluent, mais peut être avec des vitesses différentes selon la perception des consommateurs. La dénomination « viande artificielle » ne fait toutefois pas consensus. L’enjeu sémantique est important et l’appellation de ces nouveaux produits ne doit pas tromper le consommateur. Les produits issus de la culture de cellules musculaires ne sont pas perçus comme de la viande.

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